Des ambassadeurs marseillais à Rome

Statère d’or au nom de Titus Quinctius Flamininus, probablement émis à la suite de la victoire à la bataille de Cynoscéphales (197 av. J.-C.), frappé en Grèce, 196 av. J.-C.

En 201 av. J.-C., Pergame et Rhodes alertent le Sénat romain d’un pacte de non-agression entre Philippe V de Macédoine et Antiochos III du royaume séleucide. Malgré les avertissements diplomatiques romains, Philippe V poursuit son expansion en envahissant l’Attique et la Thrace.

Phase initiale (200-198 av. J.-C.)
Rome déclare la guerre en 200 av. J.-C., bénéficiant du soutien de la majorité du monde grec. La Macédoine se trouve isolée diplomatiquement, Rome ayant obtenu la neutralité d’Antiochos III et de la Ligue achéenne.

Campagne décisive (198-197 av. J.-C.)
Le tournant survient avec l’arrivée du consul Titus Quinctius Flamininus qui durcit la position romaine, son frère est Lucius le général romain commandant de la flotte mentionné dans le décret. En 198 av. J.-C., les Romains remportent la bataille de l’Aoos, forçant Philippe V à se replier en Thessalie.

En juin 197 av. J.-C., l’affrontement décisif a lieu à Cynoscéphales. Philippe V, avec une armée de 18.000 hommes, affronte les légions romaines expérimentées. La bataille tourne à l’avantage des Romains grâce à leur flexibilité tactique et une manœuvre décisive d’un tribun romain qui attaque le flanc macédonien avec 20 manipules.

Voir la Bataille de Cynoscéphales

La défaite contraint Philippe V à accepter des conditions de paix sévères, Interdiction de conclure des alliances sans l’approbation romaine, abandon de toutes ses possessions en Grèce, réduction drastique de sa flotte, paiement d’une indemnité de 1.000 talents


Buste de Philippe V de Macédoine - Palazzo Massimo Rome Livioandronico2013 - Own work - CC BY-SA 4.0


Traduction: Massalia.net

Grec


Lors des Jeux isthmiques en 196 av. J.-C ( l’une des quatre grandes compétitions panhelléniques de la Grèce antique, qui comprenaient aussi les jeux olympiques, pythiques et néméens.) le consul romain Titus Quinctius Flamininus proclama solennellement la liberté de tous les Grecs. Cette proclamation intervient après la victoire décisive des Romains sur Philippe V de Macédoine à la bataille de Cynoscéphales en 197 av. J.-C. La défaite macédonienne marque un tournant dans l’histoire de la Grèce, avec l’émergence de Rome comme nouvelle puissance dominante. À cette époque, Corinthe était devenue le siège de la ligue achéenne. La cité occupait une position stratégique cruciale, contrôlant l’isthme avec ses deux ports de Lekhaion et Kenkhrées et le diolkos qui permettait la traversé terrestre entre les deux ports. Cette proclamation de liberté s’avéra toutefois être à double tranchant, car elle marquait en réalité le début d’une influence romaine grandissante sur les affaires grecques.

Malgré cette apparente libération, les Grecs se retrouvèrent divisés entre cités libres et cités occupées militairement par Rome. Corinthe elle-même fut intégrée de force à la ligue achéenne en 196 av. J.-C., situation qui perdura jusqu’à sa destruction par les Romains en 146 av. J.-C.


Références